lundi 5 février 2007

Randonnée alpine au sommet de l’Europe

Une autre journée ensoleillée se pointe ce matin. Depuis notre arrivée pas un seul petit nuage et une température le jour toujours au dessus du 0. On saute dans nos bagnoles noires germaniques et file pendant 40 km à flanc de montagne vers les plus hauts sommets des Alpes, le village de Zermatt, en trekking près du Grand Cervin.

Les automobiles ne sont pas autorisées à Zermatt, village hyper-touristique niché dans ce col unique du sud de la Suisse. On stationne au village de Tash et grimpe en train à crémaillère, le Glacier Express, une sorte de train sur rail muni d’engrenage au milieu de la voie.

Aussitôt à Zermatt, Luc nous offre de gravir le Cervin en cabine mais au guichet on nous dit qu’il n’est pas permis d’y faire de la randonnée. Nous optons pour un autre sommet, le Rothorn (la corne rouge), à 3 103 mètres. Le grand Cervin (Matterhorn) fait 3 883 mètres.

On y accède par 1 autre train et 2 téléphériques qui vous offrent des paysages à la « hauteur ». Rendu au sommet je ressens le manque d’oxygène. Entouré par une dizaine de sommets de plus de 3 000 mètres, le plus haut des alpes la « pointe Dufour » s’y retrouve à 4 634 m. On peut y voir un glacier derrière nous, le glacier Findeln. Je pense alors à mon copain Raymond, qui pour son 50e anniversaire s’est offert une montagne de 7,000 m tout près de l’Everest et qui a malheureusement subit un ACV pendant la montée. Il est maintenant sur pied mais avec de nombreuses séquelles.

Nous redescendons plus bas pour débuter la randonnée à Sunnegga (2 288m) jusqu’à Zermatt (1 620) qui dure environ 2 heures. Nous arrêtons manger la saucisse et le rostis dans un mayen, ancienne maison de berger, abritant maintenant un petit restaurant « Chez Vrony ». Ça parle fort l’allemand mais on se débrouille avec notre accent de Joliette.

De retour à Zermatt, nous reprenons le train de retour sans vraiment vérifier la destination du train. Catherine est inquiète mais Luc est calme comme un garde suisse. Lorsque le train passe devant notre gare sans s’arrêter, son flegme fond comme raclette au soleil. Nous sommes quittes pour marcher dans des pistes de ski de fond à l’obscurité, pour revenir au stationnement.

Demain au programme : les bains thermaux dans la vallée et le magasinage (Anne veut un vrai four à raclette). La soirée de lundi sera tranquille puisque nous partons très tôt mardi pour faire 430 km de route en Italie (4.5 heures) vers Gènes où nous partons pour notre croisière en Méditerranée. Je tape cette chronique en écoutant le Superbowl en allemand. Très dépaysant…

3 commentaires:

Benoit Laporte a dit...

Coucou,

Vous faites un méchant beau voyage.. je suis pas mal jalouse..juste pour vous dire bon voyage et amusez-vous bien!!

Cynthia!

Lyne Perreault/VIA a dit...

Bonjour Benoit,

Merci pour le lien! Magnifiques photos. Tu me sembles en pleine forme. C'est super! Il fait -32 avec le vent ce matin. Vive le Québec! Ciao,

l.betrisey a dit...

J'attends de tes nouvelles sur le voyage jusqu'à Gênes. je peux supposer que cela n'a pas été de tout repos. Salutations à tous